Estime de soi
L’estime de soi est définie comme l’auto-évaluation de soi et par rapport aux autres.
En psychologie, une faible estime de soi est à l’origine de la plupart des problèmes psychologiques et émotionnels, et une estime de soi exagérée ouvre la porte au narcissisme, etc.
Indépendamment des multiples origines du manque d’estime de soi qui affecte négativement la plupart des personnes, du fait de se sentir inférieurs aux autres, de penser qu’ils ne valent rien, de croire qu’ils ne font pas bien les choses, de ne pas s’accepter physiquement, il existe un dénominateur commun à toutes les origines: la désadaptation à soi-même et à l’environnement.
C’est-à-dire que la société a déterminé, inventé, certaines valeurs, un style de vie « in », certaines normes sur l’apparence physique (mode), encadrant le travail et la réussite sociale, et définissant les couples idéaux pour être heureux.
Par conséquent, les personnes qui, dès leur plus jeune âge, ne répondent pas aux normes acceptées se sentent mal, marginalisées, et dans leur tentative d’adaptation (pour se voir dans le regard des autres), une faible estime de soi se développe, ce qui génère souvent de l’agressivité envers soi-même, de la tristesse, du malheur, de l’anxiété, la jalousie, la dépression, la peur de l’avenir, de la solitude, et même le suicide.
En outre, derrière la société se cachent les intérêts d’une minorité croissante, et à travers la reconnaissance sociale tant désirée se cache l’achat excessif et superflu de biens et de services. Les gens deviennent esclaves de la boucle du consumérisme afin d’être acceptés et « heureux », et nous en voyons maintenant les conséquences planétaires.
Le système éducatif et social, favorisent les divisions et la compétitivité insensées.
Aujourd’hui, nous pouvons constater le déséquilibre humanitaire et planétaire où nous ont conduit les valeurs si chères aux sociétés.
Les personnes qui pratiquent des sports intenses au quotidien et de manière obsessionnelle, les personnes qui travaillent des heures et des heures sans pause de peur de rentrer chez elles, les personnes qui fument, se droguent, qui boivent de l’alcool, prennent des anxiolytiques, etc., cherchent à s’échapper d’elle-même en calmant leurs mentaux agités. Je dis que toute la société est plus ou moins malade, déséquilibrée.
Très peu de personnes peuvent profiter d’une promenade tranquille en solitaire sans être tourmentées par mille pensées et craintes. Il en résulte que les personnes éprouvent le besoin de s’unir à des groupes d’affinité afin d’éviter d’être seul avec soi-même.
La masse a une estime de soi qui fluctue, monte ou descend, tout comme la bourse, en fonction du nombre d’applaudissements, de reconnaissances et de « likes » reçus.
Les personnes ont un besoin impérieux d’être reconnues et aimées à tout prix. L’hypocrisie camouflée et inconsciente sévit dans les rues de l’humanité.
Le travail permet de subvenir aux besoins fondamentaux de la vie: eau, nourriture, maison, partenaire, enfants, compagnie.
La reconnaissance maintient le mental perdu et craintif.
La personne « inadaptée » qui est forcée par la société à être seule avec elle-même souffre souvent d’une faible estime de soi.
La personne « acceptée » par la société vit en groupe par peur d’être seule.
Celui qui est accepté aujourd’hui se bat sans cesse pour être accepté demain. Il n’y a pas de paix, pas de trêve, pas de tranquillité.
La jeunesse est valorisée, et la maturité, la vieillesse est méprisée. Voilà la lutte sans fin qui ne peut jamais gagner la bataille des années qui passent.
La résignation est le prélude à une faible estime de soi.
La société est heureuse en public et effrayée en privé.
Il n’existe pas d’estime de soi faible ou élevée lorsqu’une personne se rapproche de ce qu’elle est vraiment, se regardant à travers les yeux de sa propre Essence-Cœur, pour grandir et se découvrir (sens de la vie). Pour cela, il est important de motiver nos enfants et les jeunes à ressentir ce qu’ils doivent faire et ne pas faire, manger et ne pas manger, dire et ne pas dire selon leur propre spontanéité innée basée sur le respect de l’ensemble et de soi-même (1). Dans ce processus, ils accorderont la priorité à leurs sentiments natifs intuitifs qui révèleront leur identité transcendantale universelle. Ils seront eux-mêmes, uniques et complémentaires pour l’évolution de l’humanité. Des personnes qui vivront libres et protégées des troubles mentaux en s’exprimant à partir de leur Essence-Cœur, comme je vous écris ces mots, et tout ce que je fais à partir du silence de la Vallée.
Le manque d’estime de soi d’un pommier est dû au fait qu’il ne sait pas qu’il est un pommier, et d’essayer sans succès de produire les cerises que la société aime tant.
Le mental se libère instantanément lorsqu’il se connecte à son Cœur-Essence. C’est ce que nous enseignons au Centre international “Êtreiste” à la Vallée de Hortunas, Espagne.
Une étreinte transcendantale,
